Alp Sücka

L'Alp Sücka est situé de manière pittoresque sur un flanc de montagne dans la vallée de Sami. Le nom vient de l'alémanique : Sügge signifie « zone marécageuse ». En été, les vaches et les porcs paissent dans les pâturages environnants et l'alpage est accessible directement en voiture. Des chambres sont également proposées.

La jetée et la Sücka valent toujours le détour.

Alpe Sücka dans la vallée de Sami, commune de Triesenberg, 1177–1706 m d'altitude, bâtiment alpin et auberge de montagne à 1402 m d'altitude, 130,6 hectares, dont 54 hectares de pâturages productifs. Borde le Kulm à l'ouest, l'Alpelti au sud, Silum et Bargälla au nord et Steg à l'est. Nom du dialecte perdu Sügga, alémanique Sügge (zone marécageuse). En 1963, dans la région de Sücka, à environ 1470 m d'altitude. une tête de lance en bronze datant de la fin de l'âge du bronze a été trouvée (environ 12e/11e siècle avant JC). Lorsqu'elle a été mentionnée pour la première fois dans le cadastre de Brandis (vers 1509/17), Sücka était considérée comme l'alpe de Triesner, tandis que la partie actuelle de l'alpage de Düraboda est appelée sa propre alpage de Walser. À partir de 1600 environ, Düraboda apparaissait comme un alpage majestueux et la Sücka appartenait également aux comtes de Hohenems au 17e siècle (comme dans le compte du bureau des loyers de 1681) et à partir de 1712 aux princes du Liechtenstein. Au XVIIe siècle, les habitants de Hohenems vendirent certaines parties de l'alpage à des particuliers de Triesenberg. Au XVIIIe siècle, la Sücka fut d'abord louée aux habitants de Triesenberg, au plus tard à partir de 1734 à des particuliers du domaine de Schellenberg et de 1783 au début du XIXe siècle aux sujets locaux, puis à la commune de Triesen et Triesenberg, et enfin aux citoyens de Vaduz. En 1887, la communauté de Triesenberg a pu acheter la Sücka aux enchères auprès du prince Johann II à condition de renoncer à la laiterie individuelle dans toutes les Alpes communautaires (prix d'achat 36 320 florins).
Sücka est traditionnellement un alpage à vaches. Selon le cadastre de 1509/17, Düraboda devait donner aux dirigeants 4 livres de saindoux et 1 fromage comme lactosérum d'oiseau. En 1928, 128 vaches ont été estivées, en 1984, 124 et en 2004, 103 vaches laitières ont été fromagères, le rythme d'alimentation étant fixé à 80 unités de bétail depuis 1997. Les porcs ont également été estivés à maintes reprises (15 têtes en 2004).
Au plus tard dans les années 1870, c'est-à-dire avant leur acquisition par la commune de Triesenberg, les bâtiments alpins servaient également de station thermale de lactosérum et d'air. Sücka a été l'une des premières étapes touristiques de la région montagneuse du Liechtenstein. Entre 1888 et 1890, l'écurie fut rénovée et une nouvelle maison thermale fut construite, qui est louée depuis et propose toujours un hébergement pour la nuit sous le nom de « Berggasthaus Sücka ». La route Kulm-Steg, construite vers 1867/68, a également ouvert la Sücka aux charrettes. La route est utilisée comme piste de luge naturelle en hiver depuis 1963. La légende de Sückacheris, un malhonnête et accro au jeu, se déroule sur l'Alp Sücka.
Texte / Source : Alpgenossenschaft Steg (agt)